Candidate de rassemblement de la Gauche
Le PRG confirme son soutien à Ségolène Royal et lui accorde son investiture
Le comité directeur du Parti radical de gauche (PRG), réuni samedi à Paris, a confirmé son soutien à la candidature de Ségolène Royal à la présidentielle, lui accordant son investiture, a-t-on appris auprès du parti. Le comité a décidé "à la quasi-unanimité, d'accorder l'investiture du PRG à l'élection présidentielle à Ségolène Royal", selon un communiqué du parti, qui précise que le PRG "participera activement à la campagne en vue de l'élection de Ségolène Royal à la présidence de la République".
Le PRG avait décidé le 22 octobre, dès avant la primaire socialiste remportée par Mme Royal, de se ranger derrière le candidat du Parti socialiste pour 2007 et donc de ne pas présenter de candidat. Cette décision faisait suite à un accord conclu avec le Parti socialiste réservant 36 circonscriptions aux radicaux pour les législatives. Le PRG compte actuellement neuf députés.
"Le choix de Ségolène Royal nous va très bien puisque son nom avait plané tout au long de notre congrès. Ayant été désignée, il est légitime que les Radicaux aussi lui donnent leur investiture", a déclaré à l'AFP le président du PRG, Jean-Michel Baylet, interrogé par téléphone après le comité directeur de samedi. Il a rappelé que le débat sur la ligne politique du PRG avait été tranché lors du congrès en faveur de "ceux qui considèrent que le rassemblement de la gauche doit se faire au premier tour". M. Baylet devait s'exprimer dimanche lors du congrès d'investiture de Mme Royal comme candidate du PS à Paris.
En 2002, le PRG avait présenté à la présidentielle Christiane Taubira, qui avait obtenu 2,32%. Les socialistes avaient fait porter à cette candidature autonome une bonne part de responsabilité dans l'échec de Lionel Jospin à parvenir au second tour.Mme Taubira souhaitait se présenter à nouveau à la présidentielle de 2007, mais le congrès du PRG en octobre avait décidé, à l'issue de deux jours de discussions tendues, de valider l'accord avec le PS par une majorité de 70% contre 30% en faveur d'une candidature autonome.